CLJ : Célébration de la Déclaration universelle des droits de l’homme
Ce mercredi 10 décembre nous avons célébré un texte fondateur, la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Aux côtés du Conseil municipal d’enfants (CME) et des élus, le Conseil lillois de la jeunesse (CLJ) a lu quelques articles de la déclaration pour rappeler l’importance et le sens de chacun d’entre eux.
Alicia, membre du CLJ, a lu un poème qu’elle a rédigé pour illustrer l’article 18 et nous souhaitons le partager ici :
Article 18 Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. Ni silence, ni ombre : la lumière qui porte la liberté de croire Aujourd’hui, en tant que membres du Conseil lillois de la jeunesse, si nous avons choisi l’article 18, c’est parce qu’il parle à la part la plus secrète de chacun : celle qui cherche, qui croit, qui espère, celle qui refuse d’être enfermée dans le silence. On dit parfois que la laïcité serait l’absence de croyance, mais elle n’a jamais voulu effacer les convictions. La laïcité, c’est l’Etat qui est neutre…pas les individus. C’est l’espace offert, vaste et ouvert, où chacun peut dire qui il est, où aucune foi, aucun doute et même le choix de ne pas croire, n’a à se cacher dans l’ombre. Être libre de penser… c’est tenir son propre souffle dans ses mains, c’est marcher dans le monde avec une lumière qui nous appartient. C’est un droit fragile comme une flamme, mais puissant comme une source qui ne s’éteint jamais. Pour beaucoup, cette liberté a un visage. C’est la possibilité de croire, de prier, de méditer, ou de chercher du sens lorsque les forces vacillent. C’est le droit de nourrir ce qui élève intérieurement, de se rassembler avec celles et ceux qui partagent une même quête, dans un lieu de culte ou dans la rue, dans le secret d’une chambre ou au cœur de la ville. Chaque semaine, certains avancent vers un espace de recueillement comme on avance vers un lieu qui guérit, pour y recevoir des paroles qui éclairent et transforment. Sans ce droit, sans cette liberté, bien des chemins seraient différents. Car une paix peut se poser, douce comme une main qui apaise, lorsque chacun est libre d’honorer ce qui l’inspire. Et c’est aussi cela, l’esprit de l’article 18 : que l’humanité grandit lorsque chacun peut laisser résonner sa vérité, sans crainte, sans honte, sans contrainte, en pensée, en action et en paroles. Alicia LIKIBI |

![]() |
![]() |

